martes, 21 de diciembre de 2010
lunes, 11 de octubre de 2010
martes, 22 de junio de 2010
lunes, 21 de junio de 2010
jueves, 17 de junio de 2010
sábado, 12 de junio de 2010
SU TABASKI DIOTE
SÉNÉGAL : LA TABASKI |
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La Tabaski ou fête de l'Aïd-el-Kebir plus connue sous le nom de "fête du mouton", est définie dans le Coran comme une fête se déroulant lors du pèlerinage à la Mecque. Ainsi, tous les musulmans fêtent-ils l'événement ensemble à défaut d'être à la Mecque. La date est fixée selon le calendrier lunaire, qui tourne par rapport au calendrier grégorien. L'islamisation précoce du Sénégal, dès le XIème siècle, a imposé un nouveau calendrier ; fait original dans le monde musulman, les fêtes musulmanes ont des noms wolof : c'est le cas de la Tabaski. Dès le XVIIème siècle, c'est à cette date que les nobles du royaume du Kajoor viennent saluer le roi (Damel) ou le déposer comme pour le despote Dauda Demba ; plus tard, le nom de Tabaski s'est étendu à toute l'Afrique de l'Ouest avec la colonisation. Les questions de calendrier sont très importantes dans le monde musulman. Les lettrés souvent astronomes observent le ciel pour décréter les jours de fête, et ce rarement avant la veille de ce jour. Sur ce point le Coran dans la sourate 10 (5) insiste : "Il est celui qui fit du soleil une clarté et de la lune une lumière et qui détermina des mansions {la lune}, afin que vous connaissiez le nombre des années et le comput. Allah n'a créé cela qu'avec sérieux, rendant intelligibles (fassala) les signes pour un peuple qui sait.". Il y a donc un flottement avant l'annonce de la date. La population s'en remet aux autorités religieuses, avec l'idée que le calendrier même est sacré et que seuls quelques spécialistes peuvent l'étudier. La Tabaski est la plus grande fête du Sénégal où la population est en majorité musulmane. Chaque père de famille doit tuer un mouton pour célébrer le sacrifice d'Abraham. Le pays tout entier est absorbé par les préparatifs : achat du mouton pour le sacrifice et habits neufs pour la famille. |
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Les habits neufs sont nécessaires pour se présenter à Dieu dans une tenue correcte en ce jour de fête ; il y a également une explication sociale : les enfants, particulièrement, sont ainsi, au moins une fois l'an, équipés de neuf. Le grand marché de Dakar - Sandaga - grouille de monde, les griots perchés sur des tas de tissus devant les magasins tapent sur leur tambour d'aisselle pour attirer le client. Toute la ville est dans la rue, l'argent circule frénétiquement, les embouteillages bloquent le centre ville. C'est l'occasion pour les mères d'habiller de neuf tous les membres de la famille, d'embellir la cour, de compléter la vaisselle. Les enfants, comme pour Noël, sont excités par l'approche de la fête. Les marchands ambulants brandissent gaiement des couteaux et des grilles de barbecue, instruments indispensables au sacrifice et à la dégustation du mouton familial. Les échoppes de tailleurs bourdonnent jusque tard dans la nuit, chacun se doit d'avoir un boubou traditionnel neuf pour la fête et la bataille fait rage chez les couturières pour récupérer sa commande. Les moutons envahissent les villes, on trouve des foirails sur le bord des routes, d'autres sont promenés jusqu'en centre ville par des commerçants en quête d'acheteurs. Les journaux titrent sur les moutons et toutes les discussions des pères de famille portent sur leur prix, leur santé, dans les bus et les queues à la banque où l'on demande des avances. La date de la Tabaski dépend du calendrier lunaire, elle n'est connue qu'une semaine à l'avance par décision d'une commission nationale. Le grand jour arrive : le matin les hommes se rendent à la prière avec les jeunes garçons dans leurs boubous empesés et les vieilles femmes aux pieds teints au henné. |
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Après la prière, les gens se souhaitent une bonne année "dewenati" (que l'année prochaine nous trouve ici en paix) et se demandent mutuellement d'effacer leurs offenses, car c'est également le jour du pardon. Puis les hommes se préparent à tuer le mouton lavé à l'aube, le père de famille l'égorge et le dépouille pendant que les femmes préparent les boissons sucrées, les ingrédients, le barbecue. Rapidement, tout le quartier embaume la grillade. Les enfants mangent les premiers, puis circulent avec des plats de viande que les familles s'offrent mutuellement en fonction des liens d'amitié, de voisinage ou d'alliance. C'est l'occasion de faire l'aumône aux familles pauvres. C'est ripaille pour tous. Les plus petits vont de maison en maison, en groupe de 5 à 10, bien habillés en boubous et babouches, en demandant des étrennes, en argent, sucre, ou riz . La soirée se passe en visites familiales, la télévision programme les sermons des responsables religieux et la prière du chef de l'État, et pour les plus jeunes : les grands orchestres animent des soirées sénégalaises en ville où les couples vont habituellement dans leur nouvelle tenue.
viernes, 11 de junio de 2010
poema de Leopold sedar senghor
Femme noire Léopold Sédar Senghor (Sénégal, 1906-2001) Femme nue, femme noire Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté ! J'ai grandi à ton ombre, la douceur de tes mains bandait mes yeux. Et voilà qu'au cœur de l'Été et de Midi, je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l'éclair d'un aigle. Femme nue, femme obscure Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fait lyrique ma bouche Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d'Est Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée. (...) Mujer negra Mujer negra, de Cantos de sombra " ¡Mujer desnuda, mujer negra Vestida de tu color que es vida, de tu forma que es belleza! He crecido a tu sombra; la suavidad de tus manos vendaba mis ojos. Y en pleno verano y en pleno mediodía, te descubro. Tierra prometida desde la alta cima de un puerto calcinado, tu belleza me fulmina en pleno corazón, como el relámpago del águila. Mujer desnuda, mujer oscura, fruto maduro de carne tersa, sombrío éxtasis del vino negro, boca que haces lírica mi boca, sabana de horizontes puros, sabana estremecida bajo caricias ardientes del viento del Este. Tamtan esculpido, tamtan terso que ruges bajo los dedos del vencedor. Tu voz grave de contralto es el canto espiritual de la Amada. (...) Libellés : Léopold Sédar Senghor |
jueves, 27 de mayo de 2010
Thiebou dieun Penda Mbaye

la que sin duda está más influenciada por las tradiciones culinarias
extranjeras, especialmente en Dakar, capital multicultural, abierta
al exterior, atraída siempre por la novedad y dispuesta a diversificar
su alimentación como signo de modernidad.
Senegal tiene la reputación de ser el país dónde se dispone
de la mejor cocina de África del oeste. El arroz es el alimento
básico usado en la cocina senegalesa, pero a partir de él se
preparan los más elaborados y suculentos platos. Dicen que el
mejor arroz que se puede comer en Senegal, es el que proviene
de la región de Casamance. En la cocina senegalesa, hay una
gran variedad de salsas que condimentan carnes y pescados.
Igual que la cocina del país vecino, Gambia, es de una gran
densidad y consistencia, la razón es bien simple, los platos han
de ser ante todo nutritivos. La comida típica en Senegal, se
compone normalmente de un solo plato, en el que encontraremos
cereales (arroz o bien mijo), carnes, pescados, aceites, verduras
y especias.
Algunas de las especialidades de la cocina senegalesa son,
el Tiéboudienne que es considerado el plato nacional y que es
arroz acompañado de pescado y legumbres; el Yassa au poisson
(arroz con pescado) o au poulet (arroz con pollo).


jueves, 8 de abril de 2010
La lucha senegalesa
La lucha senegalesa es también un sorprendente espectáculo que tiene una enorme dimensión cultural y folclórica, se escenifican una serie de animaciones de las tradiciones del país, hasta el punto de ser considerada una muestra viva de su cultura.


Denominada lamb en walof, es el deporte tradicional más popular en Senegal, aunque en dos regiones la afición es todavía más arraigada, en Sine-Saloum y en Casamance. También se practica en la vecina Gambia. Tradicionalmente, los combates se desarrollaban después de la estación de lluvia, enfrentaban a representantes de diferentes pueblos y había en juego bienes materiales, como podían ser parte de los cereales recolectados.

El luchador puede golpear con el puño o recurrir al cuerpo a cuerpo para tumbar al adversario, se trata de un deporte de contacto, que de alguna manera integra al boxeo. El combate dura 45 minutos, bajo la mirada de tres jueces, puede finalizar cuando la cabeza, las nalgas o la espalda de un luchador se arrastra por el suelo.


Pero el espectáculo empieza antes del combate, el luchador se pasea seguido de sus incondicionales por el escenario, para presentarse y en plan desafiante, todo ello acompañado de la música de los tambores. Profiere amenazas al rival, muestra su poderío al público y sus músculos, se presenta arropado por sus seguidores. Los gritos y cánticos de animación no cesan durante el combate y luego, al acabar, explotan en el lado del vencedor.


A partir de un deporte amater, la lucha ha evolucionado en Senegal como un deporte tradicional que atrae cada día a más jóvenes deportistas y más público. La cotización de los luchadores se eleva a millones de francos CFA. La Federación se encarga de organizar los combates y los luchadores se afilian a clubs federados.


Denominada lamb en walof, es el deporte tradicional más popular en Senegal, aunque en dos regiones la afición es todavía más arraigada, en Sine-Saloum y en Casamance. También se practica en la vecina Gambia. Tradicionalmente, los combates se desarrollaban después de la estación de lluvia, enfrentaban a representantes de diferentes pueblos y había en juego bienes materiales, como podían ser parte de los cereales recolectados.

El luchador puede golpear con el puño o recurrir al cuerpo a cuerpo para tumbar al adversario, se trata de un deporte de contacto, que de alguna manera integra al boxeo. El combate dura 45 minutos, bajo la mirada de tres jueces, puede finalizar cuando la cabeza, las nalgas o la espalda de un luchador se arrastra por el suelo.


Pero el espectáculo empieza antes del combate, el luchador se pasea seguido de sus incondicionales por el escenario, para presentarse y en plan desafiante, todo ello acompañado de la música de los tambores. Profiere amenazas al rival, muestra su poderío al público y sus músculos, se presenta arropado por sus seguidores. Los gritos y cánticos de animación no cesan durante el combate y luego, al acabar, explotan en el lado del vencedor.


A partir de un deporte amater, la lucha ha evolucionado en Senegal como un deporte tradicional que atrae cada día a más jóvenes deportistas y más público. La cotización de los luchadores se eleva a millones de francos CFA. La Federación se encarga de organizar los combates y los luchadores se afilian a clubs federados.
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